20/12/2013

Une série: "House of cards" de Beau Willimon

Durant ce premier quadrimestre, j'ai découvert une série politique qui ne m'a pas laissé indifférent: House of Cards


House of Cards raconte l'histoire de Frank Underwood, sénateur qui se voyait secrétaire d'État, mais à qui on a refusé le poste. Aidé par sa femme, il va alors mettre en marche une machination politique pour éliminer ses adversaires et briguer le poste de Vice-président, dans l'espoir d'un jour arriver à la fonction suprême.
Voici un avant goût de ce que cela donne:


Crée en 2013 par Beau Williamson, cette série est spéciale à plusieurs titres: 

  • C'est la première série qui n'est pas financée par une chaîne de télé publique ou privée, mais par Netflix, une plateforme de téléchargement légal de films et séries, très populaire aux USA
  • Elle est co-produite par le grand nom du cinéma, David Fincher (Seven, Fight Club,...), qui a aussi réalisé les deux premiers épisodes
  • Le duo d'acteurs principaux (Kevin Spacey et Robin Wright) sont tous deux des acteurs de cinéma reconnus

Une réalisation parfaite, des acteurs extraordinaires: c'est plus qu'une simple série, c'est du cinéma en plusieurs épisodes! La série n'est pas violente à proprement parler (pas d'effusions de sang ou d'explosions), mais le manque de morale de certains personnages (prêts à tout pour arriver à leurs fins, sans se soucier des dommages collatéraux), lui confère un côté malsain inhabituel. Le personnage de l'épouse y est pour quelque chose, elle qui aide son mari sans poser de questions, qui accepte ses relations extra-conjugales tant qu'elles peuvent les aider à grimper les échelons (en tout cas dans les premiers épisodes).

Si vous aimez les intrigues politiques et complots, tournés avec classe et intelligence, ne ratez pas House Of Cards!

07/12/2013

Une expo: "Andy Warhol. Life, Death and Beauty" au Bam de Mons

Andy Warhol et moi, c'est une vieille histoire... Déjà en 2009, il était le sujet d'un gros travail de français en rhéto. En 2011, j'ai eu l'occasion de voir deux de ses tableaux au Tate Modern de Londres. Et enfin deux ans après, ma première expo Warhol, au tout nouveau des Beaux-Arts de Mons
Le dépliant + ticket

Cette expo signifiait beaucoup pour moi. Déjà comme je l'ai dit, je m'intéresse à Warhol depuis longtemps. Outre ce que j'ai mentionné plus haut, j'ai regardé pas mal de documentaires, cherché des infos, lu des articles sur le personnage.
De plus, le BAM  est un endroit devant lequel je suis très souvent passé, lors de nombreuses visites à Mons, et que j'ai toujours trouvé beau et original, tout en blanc et en verre, au milieu des briques classiques. Je m'y suis rendu avec ma mère et ma marraine, le samedi 07 décembre.

Le BAM

Une fois le plan de l'expo en main, on constate qu'il y a beaucoup de salles différentes, avec des sujets comme les auto-portraits, la religion, la mort, les icônes, la consommation... Certaines sont plus intéressantes que les autres. Par exemple, je n'ai pas fort aimé les auto-portraits, surtout ceux où il est grimé en femme. D'autres, comme les icônes, m'ont beaucoup plu. J'aurai aimé trouvé une reproduction de ce portrait de Giorgio Armani recouvert de poussière de diamant, qui brille de mille feux. 

La salle des "silver clouds"
Mais il n'y a pas que des peintures, il y avait aussi une installation assez "magique": la salle des nuages d'argent (Silvers clouds). Des ballons en forme d'oreiller, rempli d'hélium, virevolte dans une salle avec des ventilateurs. Les visiteurs sont invités à pousser les ballons, et les regarder s'élever dans les airs. Grâce à des projecteurs, de la lumière se reflète dans les ballons et sur les murs blancs, sans jamais rester au même endroit. J'ai eu l'impression de retomber en enfance.

Birth of Venus (After Botticelli)
Cette expo m'a permis de découvrir des facettes de Warhol que je connaissais moins: ses dessins, assez simples et naïfs, souvent religieux, et aussi ses relectures d’œuvres classiques comme la Vénus de Botticelli.
Il y avait aussi tout une séries d'animaux "à la Warhol" dont j'ignorais totalement l'existence. Beaucoup de découverts donc, pour un artiste multi-facettes, dont je ne connais certainement pas encore tout...
Les animaux de Warhol
 

15/11/2013

Un spectacle: l'ouverture de "La Théâtrothèque" à Charleroi


Ce vendredi soir, en compagnie d'amis, nous assistons à la soirée d'ouverture de "La Théâtrothèque" à l'Espace Marignan au Boulevard Tirou


Ce théâtre, qui est entrain de vivre ses premiers spectacles en ce moment, est le dernier né des acteurs culurels à Charleroi. Il proposera aussi bien du théâtre que des concerts, spectacles pour enfant, du cirque... Bref, tous les arts de la scène. Pour l'ouverture, le directeur artistique avait concocté un spectacle fait d'extraits des différents "shows" à venir. 

Françoise Cadol, la voix d'Angeline Jolie, fait une lecture de sa pièce "Jeanne et Marguerite"
J'ai notamment adoré la lecture de Françoise Cadol. Connue comme comédienne mais aussi voix française d'Angelina Jolie, Sandra Bullock et autres. Elle avait une diction parfaite, et juste en étant assisse sur le rebord de la scène, elle arrive très facilement à transmettre des émotions.


Un autre très beau moment fut l'intérprétation de Someone like You d'Adèle, par Elsa, 9 ans (voir la vidéo ci-dessus). À part dans des émissions comme "Incroyable Talent", je n'avais jamais entendu une si jeune artiste chanter si bien. J'en avais la chair de poule.
Malheureusement, tous les extraits n'étaient pas aussi bien. Certains n'étaient pas très compréhensibles sortis de leur contexte, d'autres ont soufferts de problèmes techniques... Tout n'était pas au point, je me suis dit qu'il aurait bien fallu une semaine de répétitions en plus.
Heureusement la soirée se finissait par un concert au sous-sol, dans la très belle salle des "café-concerts". En compagnie d'amis, d'une bonne bière et dans une bonne ambiance, nous avons fêté mon anniversaire comme il se devait!

03/11/2013

Une expo: "Marcel Mariën: Le Passager Clandestin" au Musée de le Photographie à Mont/Sur/Marchienne

C'est au Musée de la Photographie à Mont/Sur/Marchienne que je suis allé voir l'expo Marcel Mariën, le passager clandestin.

Je ne connaissais pas cet artiste, même s'il me semblait avoir déja vu l'oeuvre que l'on retrouve sur la première face du dépliant. Lorsque j'arrive dans la première salle, je suis un peu surpris: beaucoup de corps nus parmi les œuvres. Cela tranchait avec celle que j'y avais vu auparavant (des photos de Charleroi prise par un américain). Je remarque aussi qu'en plus des cadres, surtout composés de photos ou de collages, il y a des petites sculptures. Certaines sont vraiment drôle ou "bien trouvées" (je me suis souvent dit " ah ben oui, fallait y penser") comme cette paire de lunette à un oeil, nommée l'Introuvable. D'autres par contre me laisse très dubitatifs (un petit mouton rouge en plastique dans un mini divan rouge, ou une voile qui sort d'un pot de fleur). Bref je n'ai pas toujours compris la démarche de l'auteur, le message qu'il voulait faire passer.
L'introuvable
Un des points qui m'a fort plu dans cette expo était l'humour de Marcel Mariën. La façon dont il utilise les corps, ses collages, mais aussi les titres, comme cette minuscule mappemonde, où l'Amérique du Sud se trouve sous l'Afrique, intitulée Economie Politique. Où cet escalier vide à l'exception de deux chaussures, nommé L'esprit de l'escalier:
L'esprit de l'escalier

Mais tout n'était pas drôle. Certaines œuvres, surtout celles incluant du nu, ont l'air faites pour déranger, c'est en tout cas la sensation que j'ai ressenti. D'autres sont plus poétiques et tristes, comme cette Muette et aveugle:
Muette et aveugle

Au final, malgré quelques incompréhensions, j'ai plutôt bien aimé cette expo, surtout pour l'humour et les bonnes idées de Marcel Mariën.

28/10/2013

Un album: "Reflektor" d'Arcade Fire

Ce 28 octobre sortait le 4ème album studio d'un de mes groupes préféré (sinon 'le') : Arcade Fire. 
Scan de la jaquette de l'album, avec une photo d'"Orphée et Eurydice", sculpture d'Auguste Rodin.

Arcade Fire est un groupe de rock "indépendant" issus du Canada (une des chanteuses venant du Québec, certaines paroles sont en Français). L'originalité de ce groupe réside dans leur théâtralité. Ils sont une petite dizaine sur scène, parfois déguisés, jouant tous divers instruments. Leur musique est tantôt très énergétique, avec une joie communicative, et tantôt grave et triste. Ils ont un coté décalé: concerts secrets improvisés, vidéo du groupe interprétant une chanson dans un ascenseur (cliquez pour voir) ... 


Livret des paroles
Ce nouvel album a été produit par un membre d'LCD Soundsystem (célèbre groupe de dance music), qui y a apporté un côté beaucoup plus "dance", forcément. Il est rare qu'un album me donne autant envie de danser. Comme Greta Gerwig, lors des premier Youtube Music Awards: sous la direction du réalisateur Spike Jonze, elle a réalisé en live (le groupe jouait sur scène la chanson "Afterlife") une chorégraphie :

Voici un bon exemple de chanson d'eux que j'adore. Même si le début paraît triste, elle donne ensuite une furieuse envie de se secouer dans tous les sens. À écouter en cas de coup de blues!
Autre exemple de chanson que j'adore : We Exist . Ici c'est plutôt la colère, et la lutte contre ceux qui nous oppriment que l'on ressent. Bref, une nouvelle fois, cette album d'Arcade Fire nous fait vivre une multitude de sentiments différents en seulement 12 chansons, à écouter absolument!

19/10/2013

Un film: "Blue Jasmine" de Woody Allen au cinéma de la Toison d'Or

C'est suite à une après midi shopping à la capitale, en compagnie de mon père et ma belle-mère, que je suis allé voir le dernier Woody Allen, Blue Jasmine, à l'UGC Toison d'Or


"Son meilleur film depuis longtemps", tel était l'avis des critiques. Personnellement, j'avais aimé Match Point et Vicky, Cristina, Barcelona, un peu moins les autres, mais je n'avais jamais été vraiment déçu par un des derniers film de Woody Allen. J'étais quand même très enthousiaste à l'idée de voir ce film, en V.O. sous-titrée qui plus est.
Voici la bande annonce du film.



Le personnage principal du film, Jasmine (la formidable Cate Blanchett), avait tout pour elle: un riche mari, génie des finances, un appartement de luxe à New-York, une résidence secondaire aux Hamptons, des vêtements de luxe, pas besoin de travailler... La vie rêvée pour Jasmine, qui tourne au cauchemar le jour où son mari est arrêté pour escroquerie. Il ruinait ses clients, dont la sœur et le beau frère de Jasmine. Son mari en prison, ruinée, Jasmine part vivre à San-Francisco dans le modeste appartement de sa soeur, son nouveau petit ami et ses deux neveux. Un nouveau départ difficile pour la New-Yorkaise, qui devra vite trouver un travail et oublier sa vie d'antan...


Le couple heureux, avant la crise

J'ai vraiment adoré ce film. Malgré le sujet pas toujours drôle, on rit beaucoup. En fait, ça fait très longtemps que je n'avais pas entendu une salle comble rire autant à l'unisson après certaines scènes. Allen a ce génie de savoir faire monter le rire en plein milieu d'une scène triste, ou l'inverse! Bien sûr, le scénario, les dialogues et l'images sont géniales, mais le point d'orgue de ce film réside dans la performance de Cate Blanchett. Cette actrice (que j'ai adoré dans Benjamin Button, Elizabeth et Le Seigneur des Anneaux) a su capter avec brio la personnalité de cette bourgeoise en disgrâce, qui vit très mal son retour à la réalité. À noter aussi Sally Hawkins, qui signe une belle prestation, très drôle et terre à terre, dans le rôle de Ginger, la sœur de Jasmine.
Une nouvelle vie difficile
On rit beaucoup, mais on se sent aussi très mal, pour Jasmine, qui, alors qu'on pense qu'elle va peut-être réussir à s'adapter à cette nouvelle vie, sombre peu à peu dans une dépression teintée de folie... 
Un des seuls reproches que j'ai à faire au film est sa fin un peu ouverte. On se doute de ce qu'il va arriver, mais on a tellement de sympathie pour ce personnage qu'on aimerait être sûr. Je n'en dirai pas plus pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, mais faites vite ;)


Ticket de l'UGC Toison d'or


12/10/2013

Un spectacle : "Jacques & les autres" d'Olivier Laurent

C'est pour célébrer les 40 ans d'une agence bancaire (dont je connais bien le fondateur) que je me suis rendu, le 10 octobre, au Cinépointcom (ancien Carollywood) afin d'assister à un spectacle de l'imitateur Olivier Laurent.


Comme il s'agissait d'une soirée privée, nous n'avons pas eu la totalité du spectacle, mais une grande partie. Je ne connaissais pas cette humoriste/imitateur, j'avais donc quelques craintes. Certaines se sont confirmées. Par exemple, je ne connaissais pas toutes les imitations: Bécaud, Ferré, Montand... Certes j'ai déjà entendu leurs chansons, mais je ne les connais pas bien, je me sentais donc un peu à l'écart (surtout que la moyenne d'âge était de 60 ans). Bien sûr, lorsqu'il interprète Brel, j'ai, comme toute la salle je crois, eu les poils qui se dressaient. Ce n'est peut-être pas le meilleur imitateur, mais le manque de voix, il le rattrape dans l'allure et la gestuelle. 
Voici un extrait de sa première partie à l'Olympia, où il chante des chansons de Brel.

Mais les artistes plus "jeunes" étaient aussi au rendez-vous. Et là, j'ai vraiment ri. Qu'il imite la voix (selon moi) ridicule de Christophe Maé, ou celle de Raphael, que j'aime pourtant bien, preuve qu'il est bon. J'ai été content d'entendre des artistes plus récents, sans quoi ça aurait été un vrai spectacle de retraités (ou leurs enfants, mais pas leurs petits-enfants!) Je n'ai pas prendre de vidéo ce jour là, donc voici un autre extrait (pour Radio Contact), où il imite ces deux artistes: 

Même si j'ai aimé ce spectacle, j'étais toutefois un peu déçu. J'avais vu Laurent Gerra il y a quelques années et j'en avais gardé un meilleur souvenir...

22/09/2013

Un livre : "Un roman français" de Frédéric Beigbeder

Un roman français est un livre autobiographique de l'écrivain fêtard Frédéric Beigbeder que j'ai commencé au bord de l'eau en Grèce et finit dans mon lit, en Belgique

La couverture, une aquarelle représentant l'auteur enfant

Frédéric Beigbeder, on le connait pour ses romans (par exemple le très cocaïné 99 Francs ou L'Amour dure trois ans, tous deux adaptés au cinéma), mais aussi pour ses frasques. C'est l'une d'elle, une arrestation pour usage de stupéfiants sur la voie publique, qui sera au départ de ce livre.
L'auteur, Fréderic Beigbeder
C'est en effet dans sa cellule, où peu à peu, Beigbeder se remémore son enfance bourgeoise, entre Paris et le Pays-Basque, l'histoire familiale, la séparation de ses parents, la jalousie envers son frère... On peut, au début, douter de son honnêteté (il prétend ne pas se souvenir de son enfance avant cette nuit horrible en prison, où il a supposément écrit ce livre). Que cela ce soit passé comme ça ou non, on se rend vite compte que ce qu'il nous raconte est sans doute la vérité. Il nous livre des détails émouvant de sa vie, de celle de ses parents. Comme par exemple ce petit schéma naïf expliquant la rencontre leur recontre au Pays Basque.
Une illustration de son Roman français
N'étant pas habitué à lire des autobiographies, je me suis parfois senti un peu gêné, tant on a l'impression d'entrer dans la vie d'autrui, via des histoires très personnelles comme la tristesse de l'auteur lors de la perte de son grand père. D'autres anecdotes sont beaucoup plus légères et drôles. Par exemple, lorsqu'on apprend que le jeune Frédéric, âgé d'une petite dizaine d'année, était la mascotte des soirées Jet Set de son père, premier chasseur de têtes de la mode en France. D'où son gout pour les top models (selon lui).
Ce livre, qui a comme défaut la multitude de personnages (on perd parfois le fil), permet de mieux connaître ce personnage plus complexe qu'il n'y paraît qu'est Beigbeder. Bien sûr, ce n'est pas très utile, mais quoi de mieux au bord de l'eau?

21/09/2013

Un mariage grec: à l'église orthodoxe Sainte-barbe à Chatelineau

Une grande première pour moi en ce samedi 21 septembre: j'assiste à mon premier mariage religieux, et orthodoxe de surcroît! Sa famille maternelle étant grecque, la fille de ma belle mère a voulu respecter la tradition et s'unir à Clément dans une église orthodoxe. Nous nous sommes donc rendus à la paroisse Ste-Barbe Chatelineau en début d'après midi, et j'avoue que j'appréhendais un peu cette cérémonie. En effet, nous n'étions pas certains que l'office se ferait aussi en français, ni du temps qu'il durerait.
L'entrée de l'église est très discrète, on dirait une maison de rangée classique, juste un peu plus grande. Passé un grand hall d'entrée vide, on arrive dans l'église proprement dite, et là, c'est autre chose!

L'autel principal
La salle est assez bas-de-plafond, mais partout on peut voir des boiseries finement taillées, recouvertes de dorures, des tableaux de saints ou de la Vierges, des autels, des bibles aux couvertures métalliques ouvragées, des chandeliers et des des lustres. Bref un décor très chargé, très doré, qui contraste avec l'apparente banalité des lieux. Je me suis dit que si la cérémonie s'éternisait, j'aurai des choses à regarder!
Les jeunes mariés, Sarah et Clément, en compagnie du prêtre
 Oikonomos Nikolaos Arvanitopoulos
 Heureusement, ça n'a pas été le cas. Le prêtre répétait tout en français (approximatif mais quand même), et le tout n'a duré qu'une grosse heure (moi qui m'attendais à rester deux heures debout, ce ne fut pas le cas). Ce fut parfois émouvant, parfois drôle aussi (grâce au jeune mari qui avait l'air un peu perdu), et même si je ne suis pas croyant, j'ai aimé participé à cette cérémonie, importante pour ma "sœur par alliance"

14/09/2013

Une visite: la cathédrale Notre-Dame de Reims

À l'occasion d'un week-end en Champagne, (avec ma mère et mon beau-père), nous avons fait notre premier arrêt à Reims, pour visiter la cathédrale Notre Dame.

Façade avant. Toutes les photos ont été prises par mon beau père.
 Ma première impression fût: " Waouw, c'est énorme", et pourtant elle était encore loin! Je me suis souvent répété cela durant la visite, tant l'édifice gothique est impressionnant, aussi bien dedans que dehors. L'environnement est très plaisant: une esplanade piétonnière a été construite depuis peu, ce qui laisse un beau champs libre lorsqu'on arrive pour admirer l'édifice.
Comme on peut le voir ici, il y a un énorme soucis des détails. Presqu'aucune surface n'est lisse. Le nombre de statue est impressionnant (2303 selon wikipédia).
Détail de la façade

Lorsque l'on entre, on serait presque pris de vertige tant les plafonds sont hauts. L'ambiance est moins pesante que dans d'autres bâtiments religieux, peut-être grâce aux nombreux vitraux qui laissent passer beaucoup de lumière. Nous faisons le tour de l'édifice, en contemplant les nombreuses petites chapelles, puis nous arrivons à l'opposé de l'entrée, dans la chapelle axiale.
L'entrée, vue de l'intérieur

Là, nous avons la chance d'admirer des vitraux dessinés par Marc Chagall (plus de détails en cliquant ici). Certains font vraiment penser à ses tableaux. Les autres vitraux sont plus classiques, à l'exception de 3 panneaux de verre de l'artiste contemporain allemand Imi Knoebel. Ces derniers ressemblent plus à un motif camouflage de toutes les couleurs. 
Les vitraux de Chagall


Avant de sortir, je me retourne une dernière fois pour contempler l'intérieur démesuré, qui me fait me sentir minuscule. Nous allons ensuite boire un café en face, avec vue sur la cathédrale, avant de continuer un week-end très plaisant dans (et avec, bien sûr!) le Champagne.