22/09/2013

Un livre : "Un roman français" de Frédéric Beigbeder

Un roman français est un livre autobiographique de l'écrivain fêtard Frédéric Beigbeder que j'ai commencé au bord de l'eau en Grèce et finit dans mon lit, en Belgique

La couverture, une aquarelle représentant l'auteur enfant

Frédéric Beigbeder, on le connait pour ses romans (par exemple le très cocaïné 99 Francs ou L'Amour dure trois ans, tous deux adaptés au cinéma), mais aussi pour ses frasques. C'est l'une d'elle, une arrestation pour usage de stupéfiants sur la voie publique, qui sera au départ de ce livre.
L'auteur, Fréderic Beigbeder
C'est en effet dans sa cellule, où peu à peu, Beigbeder se remémore son enfance bourgeoise, entre Paris et le Pays-Basque, l'histoire familiale, la séparation de ses parents, la jalousie envers son frère... On peut, au début, douter de son honnêteté (il prétend ne pas se souvenir de son enfance avant cette nuit horrible en prison, où il a supposément écrit ce livre). Que cela ce soit passé comme ça ou non, on se rend vite compte que ce qu'il nous raconte est sans doute la vérité. Il nous livre des détails émouvant de sa vie, de celle de ses parents. Comme par exemple ce petit schéma naïf expliquant la rencontre leur recontre au Pays Basque.
Une illustration de son Roman français
N'étant pas habitué à lire des autobiographies, je me suis parfois senti un peu gêné, tant on a l'impression d'entrer dans la vie d'autrui, via des histoires très personnelles comme la tristesse de l'auteur lors de la perte de son grand père. D'autres anecdotes sont beaucoup plus légères et drôles. Par exemple, lorsqu'on apprend que le jeune Frédéric, âgé d'une petite dizaine d'année, était la mascotte des soirées Jet Set de son père, premier chasseur de têtes de la mode en France. D'où son gout pour les top models (selon lui).
Ce livre, qui a comme défaut la multitude de personnages (on perd parfois le fil), permet de mieux connaître ce personnage plus complexe qu'il n'y paraît qu'est Beigbeder. Bien sûr, ce n'est pas très utile, mais quoi de mieux au bord de l'eau?

21/09/2013

Un mariage grec: à l'église orthodoxe Sainte-barbe à Chatelineau

Une grande première pour moi en ce samedi 21 septembre: j'assiste à mon premier mariage religieux, et orthodoxe de surcroît! Sa famille maternelle étant grecque, la fille de ma belle mère a voulu respecter la tradition et s'unir à Clément dans une église orthodoxe. Nous nous sommes donc rendus à la paroisse Ste-Barbe Chatelineau en début d'après midi, et j'avoue que j'appréhendais un peu cette cérémonie. En effet, nous n'étions pas certains que l'office se ferait aussi en français, ni du temps qu'il durerait.
L'entrée de l'église est très discrète, on dirait une maison de rangée classique, juste un peu plus grande. Passé un grand hall d'entrée vide, on arrive dans l'église proprement dite, et là, c'est autre chose!

L'autel principal
La salle est assez bas-de-plafond, mais partout on peut voir des boiseries finement taillées, recouvertes de dorures, des tableaux de saints ou de la Vierges, des autels, des bibles aux couvertures métalliques ouvragées, des chandeliers et des des lustres. Bref un décor très chargé, très doré, qui contraste avec l'apparente banalité des lieux. Je me suis dit que si la cérémonie s'éternisait, j'aurai des choses à regarder!
Les jeunes mariés, Sarah et Clément, en compagnie du prêtre
 Oikonomos Nikolaos Arvanitopoulos
 Heureusement, ça n'a pas été le cas. Le prêtre répétait tout en français (approximatif mais quand même), et le tout n'a duré qu'une grosse heure (moi qui m'attendais à rester deux heures debout, ce ne fut pas le cas). Ce fut parfois émouvant, parfois drôle aussi (grâce au jeune mari qui avait l'air un peu perdu), et même si je ne suis pas croyant, j'ai aimé participé à cette cérémonie, importante pour ma "sœur par alliance"

14/09/2013

Une visite: la cathédrale Notre-Dame de Reims

À l'occasion d'un week-end en Champagne, (avec ma mère et mon beau-père), nous avons fait notre premier arrêt à Reims, pour visiter la cathédrale Notre Dame.

Façade avant. Toutes les photos ont été prises par mon beau père.
 Ma première impression fût: " Waouw, c'est énorme", et pourtant elle était encore loin! Je me suis souvent répété cela durant la visite, tant l'édifice gothique est impressionnant, aussi bien dedans que dehors. L'environnement est très plaisant: une esplanade piétonnière a été construite depuis peu, ce qui laisse un beau champs libre lorsqu'on arrive pour admirer l'édifice.
Comme on peut le voir ici, il y a un énorme soucis des détails. Presqu'aucune surface n'est lisse. Le nombre de statue est impressionnant (2303 selon wikipédia).
Détail de la façade

Lorsque l'on entre, on serait presque pris de vertige tant les plafonds sont hauts. L'ambiance est moins pesante que dans d'autres bâtiments religieux, peut-être grâce aux nombreux vitraux qui laissent passer beaucoup de lumière. Nous faisons le tour de l'édifice, en contemplant les nombreuses petites chapelles, puis nous arrivons à l'opposé de l'entrée, dans la chapelle axiale.
L'entrée, vue de l'intérieur

Là, nous avons la chance d'admirer des vitraux dessinés par Marc Chagall (plus de détails en cliquant ici). Certains font vraiment penser à ses tableaux. Les autres vitraux sont plus classiques, à l'exception de 3 panneaux de verre de l'artiste contemporain allemand Imi Knoebel. Ces derniers ressemblent plus à un motif camouflage de toutes les couleurs. 
Les vitraux de Chagall


Avant de sortir, je me retourne une dernière fois pour contempler l'intérieur démesuré, qui me fait me sentir minuscule. Nous allons ensuite boire un café en face, avec vue sur la cathédrale, avant de continuer un week-end très plaisant dans (et avec, bien sûr!) le Champagne.