28/10/2013

Un album: "Reflektor" d'Arcade Fire

Ce 28 octobre sortait le 4ème album studio d'un de mes groupes préféré (sinon 'le') : Arcade Fire. 
Scan de la jaquette de l'album, avec une photo d'"Orphée et Eurydice", sculpture d'Auguste Rodin.

Arcade Fire est un groupe de rock "indépendant" issus du Canada (une des chanteuses venant du Québec, certaines paroles sont en Français). L'originalité de ce groupe réside dans leur théâtralité. Ils sont une petite dizaine sur scène, parfois déguisés, jouant tous divers instruments. Leur musique est tantôt très énergétique, avec une joie communicative, et tantôt grave et triste. Ils ont un coté décalé: concerts secrets improvisés, vidéo du groupe interprétant une chanson dans un ascenseur (cliquez pour voir) ... 


Livret des paroles
Ce nouvel album a été produit par un membre d'LCD Soundsystem (célèbre groupe de dance music), qui y a apporté un côté beaucoup plus "dance", forcément. Il est rare qu'un album me donne autant envie de danser. Comme Greta Gerwig, lors des premier Youtube Music Awards: sous la direction du réalisateur Spike Jonze, elle a réalisé en live (le groupe jouait sur scène la chanson "Afterlife") une chorégraphie :

Voici un bon exemple de chanson d'eux que j'adore. Même si le début paraît triste, elle donne ensuite une furieuse envie de se secouer dans tous les sens. À écouter en cas de coup de blues!
Autre exemple de chanson que j'adore : We Exist . Ici c'est plutôt la colère, et la lutte contre ceux qui nous oppriment que l'on ressent. Bref, une nouvelle fois, cette album d'Arcade Fire nous fait vivre une multitude de sentiments différents en seulement 12 chansons, à écouter absolument!

19/10/2013

Un film: "Blue Jasmine" de Woody Allen au cinéma de la Toison d'Or

C'est suite à une après midi shopping à la capitale, en compagnie de mon père et ma belle-mère, que je suis allé voir le dernier Woody Allen, Blue Jasmine, à l'UGC Toison d'Or


"Son meilleur film depuis longtemps", tel était l'avis des critiques. Personnellement, j'avais aimé Match Point et Vicky, Cristina, Barcelona, un peu moins les autres, mais je n'avais jamais été vraiment déçu par un des derniers film de Woody Allen. J'étais quand même très enthousiaste à l'idée de voir ce film, en V.O. sous-titrée qui plus est.
Voici la bande annonce du film.



Le personnage principal du film, Jasmine (la formidable Cate Blanchett), avait tout pour elle: un riche mari, génie des finances, un appartement de luxe à New-York, une résidence secondaire aux Hamptons, des vêtements de luxe, pas besoin de travailler... La vie rêvée pour Jasmine, qui tourne au cauchemar le jour où son mari est arrêté pour escroquerie. Il ruinait ses clients, dont la sœur et le beau frère de Jasmine. Son mari en prison, ruinée, Jasmine part vivre à San-Francisco dans le modeste appartement de sa soeur, son nouveau petit ami et ses deux neveux. Un nouveau départ difficile pour la New-Yorkaise, qui devra vite trouver un travail et oublier sa vie d'antan...


Le couple heureux, avant la crise

J'ai vraiment adoré ce film. Malgré le sujet pas toujours drôle, on rit beaucoup. En fait, ça fait très longtemps que je n'avais pas entendu une salle comble rire autant à l'unisson après certaines scènes. Allen a ce génie de savoir faire monter le rire en plein milieu d'une scène triste, ou l'inverse! Bien sûr, le scénario, les dialogues et l'images sont géniales, mais le point d'orgue de ce film réside dans la performance de Cate Blanchett. Cette actrice (que j'ai adoré dans Benjamin Button, Elizabeth et Le Seigneur des Anneaux) a su capter avec brio la personnalité de cette bourgeoise en disgrâce, qui vit très mal son retour à la réalité. À noter aussi Sally Hawkins, qui signe une belle prestation, très drôle et terre à terre, dans le rôle de Ginger, la sœur de Jasmine.
Une nouvelle vie difficile
On rit beaucoup, mais on se sent aussi très mal, pour Jasmine, qui, alors qu'on pense qu'elle va peut-être réussir à s'adapter à cette nouvelle vie, sombre peu à peu dans une dépression teintée de folie... 
Un des seuls reproches que j'ai à faire au film est sa fin un peu ouverte. On se doute de ce qu'il va arriver, mais on a tellement de sympathie pour ce personnage qu'on aimerait être sûr. Je n'en dirai pas plus pour ceux qui n'ont pas encore vu le film, mais faites vite ;)


Ticket de l'UGC Toison d'or


12/10/2013

Un spectacle : "Jacques & les autres" d'Olivier Laurent

C'est pour célébrer les 40 ans d'une agence bancaire (dont je connais bien le fondateur) que je me suis rendu, le 10 octobre, au Cinépointcom (ancien Carollywood) afin d'assister à un spectacle de l'imitateur Olivier Laurent.


Comme il s'agissait d'une soirée privée, nous n'avons pas eu la totalité du spectacle, mais une grande partie. Je ne connaissais pas cette humoriste/imitateur, j'avais donc quelques craintes. Certaines se sont confirmées. Par exemple, je ne connaissais pas toutes les imitations: Bécaud, Ferré, Montand... Certes j'ai déjà entendu leurs chansons, mais je ne les connais pas bien, je me sentais donc un peu à l'écart (surtout que la moyenne d'âge était de 60 ans). Bien sûr, lorsqu'il interprète Brel, j'ai, comme toute la salle je crois, eu les poils qui se dressaient. Ce n'est peut-être pas le meilleur imitateur, mais le manque de voix, il le rattrape dans l'allure et la gestuelle. 
Voici un extrait de sa première partie à l'Olympia, où il chante des chansons de Brel.

Mais les artistes plus "jeunes" étaient aussi au rendez-vous. Et là, j'ai vraiment ri. Qu'il imite la voix (selon moi) ridicule de Christophe Maé, ou celle de Raphael, que j'aime pourtant bien, preuve qu'il est bon. J'ai été content d'entendre des artistes plus récents, sans quoi ça aurait été un vrai spectacle de retraités (ou leurs enfants, mais pas leurs petits-enfants!) Je n'ai pas prendre de vidéo ce jour là, donc voici un autre extrait (pour Radio Contact), où il imite ces deux artistes: 

Même si j'ai aimé ce spectacle, j'étais toutefois un peu déçu. J'avais vu Laurent Gerra il y a quelques années et j'en avais gardé un meilleur souvenir...